Les cours de chinois
On a beau dire, avec le temps on perd des capacités intellectuelles, c’est sûr… ou tout au moins des capacités de mémoire ! Or, et c’est vraiment là qu’est le problème, apprendre le chinois revient essentiellement à faire un ENORME travail de mémoire… Rien ne peut nous permettre de nous raccrocher à une référence connue et maitrisée. Il nous faut inlassablement répéter, ânonner, ce que notre bon Lao Seu nous enseigne.
Et, je ne parle évidemment pas du travail de mémorisation des caractères. A ce stade voyez-vous je me suis concentrée sur le Pinyin, cette transcription phonétique du chinois parlé.
Pourtant, je dois le reconnaître les méthodes classiques d’enseignement du chinois pour les étrangers « de passage » que nous sommes sont bien faites : il s’agit ni plus ni moins que de nous mettre dans les situations de notre vie courante et de nos permettre d’acquérir rapidement une certaine autonomie dans notre quotidien… Entendez par-là :
- savoir vous présenter et parle de votre famille
- savoir compter, marchander, demander des poids et des tailles
- savoir nommer fruits, légumes, vêtements
- savoir commander au restaurant
- savoir indiquer un chemin et situer les sites et objets dans l’espace
- savoir téléphoner et répondre au téléphone
- savoir indiquer à son aide ménagère les tâches que l’on attend d’elle…
Je continue ? Non, bien sûr, vous l’avez compris, cette méthode TRES pragmatique correspond au manuel de survie de la parfaite petite femme d’expat’… et il est INDISPENSABLE !
Car on peut vivre à Pékin en 2013 sans parler chinois couramment : avec un niveau d’anglais correct et de bonnes applis de traduction et de taxi guide sur son iphone, on peut s’en sortir. Mais on perd du temps. Et surtout, on passe quand même à côté d’une sacrée expérience. Car croyez moi, on s’amuse à apprendre le chinois !