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CMaChine

14 février 2013

Les cours de chinois

On a beau dire, avec le temps on perd des capacités intellectuelles, c’est sûr… ou tout au moins des capacités de mémoire ! Or, et c’est vraiment là qu’est le problème, apprendre le chinois revient essentiellement à faire un ENORME travail de mémoire… Rien ne peut nous permettre de nous raccrocher à une référence connue et maitrisée. Il nous faut inlassablement répéter, ânonner, ce que notre bon Lao Seu nous enseigne.

Et, je ne parle évidemment pas du travail de mémorisation des caractères. A ce stade voyez-vous je me suis concentrée sur le Pinyin, cette transcription phonétique du chinois parlé.

Pourtant, je dois le reconnaître les méthodes classiques d’enseignement du chinois pour les étrangers « de passage » que nous sommes sont bien faites : il s’agit ni plus ni moins que de nous mettre dans les situations de notre vie courante et de nos permettre d’acquérir rapidement une certaine autonomie dans notre quotidien… Entendez par-là :

-       savoir vous présenter et parle de votre famille

-       savoir compter, marchander, demander des poids et des tailles

-       savoir nommer fruits, légumes, vêtements

-       savoir commander au restaurant

-       savoir indiquer un chemin et situer les sites et objets dans l’espace

-       savoir téléphoner et répondre au téléphone

-       savoir indiquer à son aide ménagère les tâches que l’on attend d’elle…

Je continue ? Non, bien sûr, vous l’avez compris, cette méthode TRES pragmatique correspond au manuel de survie de la parfaite petite femme d’expat’… et il est INDISPENSABLE !

Car on peut vivre à Pékin en 2013 sans parler chinois couramment : avec un niveau d’anglais correct et de bonnes applis de traduction et de taxi guide sur son iphone, on peut s’en sortir. Mais on perd  du temps. Et surtout, on passe quand même à côté d’une sacrée expérience. Car croyez moi, on s’amuse à apprendre le chinois !

 

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12 février 2013

Une expérience chez Carrefour

Voilà, ça y est, vous avez posé vos valises dans votre nouveau chez vous, les lits sont faits… mais le frigo est vide.

Alors "Allez hop, on y va, en route pour l’aventure"… en route pour Carrefour-sur-Chine !

Ce n’est pas si loin mais avec la circulation on met bien 40 minutes pour y aller... Enfin on y est, on prend son caddie et on entre dans l’arène !

Ici comme partout, beaucoup de monde et un joyeux bazar quand même un peu organisé…

On retrouve les rayons traditionnels et on devine qu’il doit s’agir de lessive et d’assouplissant, de shampooing et de démêlant… oui mais comment savoir lequel est lequel ? On ne confond pas la lessive et le shampooing, non quand même… D’autant que certaines marques, écrites dans notre alphabet, nous « parlent »… Mais quand il n’est pas écrit en anglais en toutes lettres « shampoo » ou « conditionner », je vous jure qu’on ne peut pas savoir. Et donc on se trompe (nous avons lavé nos cheveux au démêlant un temps avant que je comprenne que, oui, les shampooings chinois peuvent mousser et que manifestement je n’avais pas acheté un shampooing mais un démêlant…) !

On se perd dans les rayons, curieux de découvrir et avide de trouver les basiques dont on a besoin pour faire notre nid et nourrir la tribu ! Du coup on y passe 2 heures…

Il faut dire que tout semble familier et en même temps on hésite : il y a des corn flakes qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux Kellogg’s mais tout est écrit en chinois… puis dans l’allée suivante, les mêmes céréales, mais les vraies Kelloggs’ cette fois, avec tout bien écrit en anglais… Concluez qu’il y a donc les vraies et les fausses… Fabrication locale versus produit d’importation, oui sans doute… mais aussi vraies « copies » ! Et aucun doute : il faut prendre les « vraies », les autres ont un goût… différent !

Devant les 10 bacs de riz en vrac, on hésite… devant les 2 allées d’huile, idem.

Et le bouquet final a lieu au rayon boucherie : les étals de viande en vrac, légèrement réfrigérés, avec des bacs dans lesquels des mains (éventuellement) gantées de plastique plongent pour se servir en cous ou pattes de poulet, en bidoche en tout genre, … dur, dur ! A moins que le plus éprouvant ne soit en fait la poissonnerie, avec les poissons et alevins séchés, les poissons en aquarium que l’on demande au serveur de « pêcher » pour pouvoir l’emporter…

Il ne faut pas être regardant… on tournerait vraiment facilement de l’œil…

D’ailleurs la fois suivante, on n’ira pas dans ce coin là…

Et puis en fait on n’ira plus chez Carrefour…

C’est vrai, ça, en fait on trouve tout ce qu’on veut dans la supérette de produits importés en bas de la résidence… pourquoi s’embêter ?

12 février 2013

Nouvelle Vie

Nimen hao! Welcome to my CMaChine!

Je me présente : je suis française, j'ai 42 ans, et je vis à Pékin depuis septembre 2012, avec mes trois enfants et mon mari.

Je poste mon premier message aujourd'hui, en février... Le fait que cela coïncide avec l'entrée dans le Nouvel An Chinois n'est qu'un hasard et pourtant j'y vois tout un symbole ! Vous allez voir, j'aime bien les symboles... et je partage certainement cela avec les chinois!

Pourquoi seulement maintenant ? me direz-vous... Eh bien parce que les premiers mois, intenses, m'ont surtout permis de nous installer dans notre nouvelle vie et de faire que chacun prenne ses marques. En fait, en expat', on cherche toujours, au début, à retrouver ces repères qui font que nous nous sentirons bien, en sécurité. Donc, un "home sweet home" chaleureux et confortable, nos habitudes hygiéniques et alimentaires (des laitages, de la viande rouge, du bon pain et du chocolat!), une école française, des copains pour tous, les indispensables activités extra-scolaires, etc...

No big deal : Pékin, en 2013, tout est désormais possible.

Car oui, bien sûr, à Pékin on trouve des apparts modernes et sympas. Oui, bien sûr, on trouve un Lycée Français. Oui, bien sûr, on trouve des produits de notre consommation courante. Oui bien sûr on trouve des profs de tennis, de piano, des cours de danse classique et de gym...

On trouve même des Apple et Nike Stores toutes les 2 rues, Zara et toutes les marques du groupe Inditex trustent les malls, Decathlon et Ikea sont bien là, Mac Do livre à la maison et les Starbuck Café poussent comme des champignons.

Mais cela prend juste un peu plus de temps qu'ailleurs (quoique mes amies à Paris m'expliquent que rien n'est plus difficile pour elles que d'organiser les activités de leurs enfants...), puisque quand même à Pékin, même en 2013, on parle encore et surtout ... chinois!

Se faire comprendre, trouver les interlocuteurs anglophones (francophones, un must!), savoir où aller pour trouver ce que l'on cherche, comprendre qu'on ne peut avoir une « to do list » de plus de UNE chose par jour (ah la circulation à Pékin !), bref c'est un métier ! Et cela m'a bien occupé!

Qu'à cela ne tienne, je compte bien rattraper le temps perdu... 

 

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